[ESCAPADE HOLLANDAISE🇳🇱]

clothildedutry
30 avr.
2 min de lecture

Premiers souffles de Hollande – À la découverte de Kinderdijk

Il y a des voyages que l’on fait avec les pieds, d’autres avec le nez. Celui-ci commence avec le vent.

La Hollande, dans sa plus douce essence, se dévoile à travers ses paysages plats, ses ciels immenses, et ses moulins dressés comme des géants bienveillants. Pour cette escapade hollandaise, j’ai décidé de suivre le vent… jusqu’à Kinderdijk.

Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, ce village emblématique des Pays-Bas semble figé dans le temps. Ses 19 moulins, alignés comme dans un conte, évoquent une époque où l’homme collaborait étroitement avec la nature pour apprivoiser l’eau.

Mais avant de m’attarder sur l’histoire, ce sont mes sens qui ont été les premiers à être sollicités. Et plus particulièrement… mon nez. Dès les premiers pas le long du canal, une odeur de terre humide s’élève doucement, mélangée à celle, plus sèche, des roseaux battus par le vent. L’air est chargé de cette fraîcheur typique des zones marécageuses, une senteur légèrement verte, végétale, qui s’installe doucement dans les narines. Le parfum du bois mouillé des pontons, les vapeurs douces de l’eau, et même une pointe de tourbe composent la symphonie olfactive de Kinderdijk.

Un peu plus loin, une brise transporte des effluves d’herbes fraîchement coupées, parfois mêlées à celle d’un feu de cheminée discret, s’échappant d’une petite maison au bord de l’eau. Une atmosphère simple, presque rustique, mais profondément apaisante.

Ce premier jour marque le début d’un voyage sensoriel. Kinderdijk n’est pas qu’un décor de carte postale. C’est un lieu vivant, vibrant, que l’on sent et que l’on respire.Dans les prochains articles, je vous emmènerai dans d’autres coins de cette Hollande pleine de caractère.

Mais aujourd’hui, laissons le vent tourner les ailes du moulin… et ouvrir les narines du voyageur.